Contexte historique
Peyrusse-le-Roc, l’antique Petrucia (du latin petra, pierre) cherche ses origines dans l’époque néolithique, des fouilles l’attestent.
Puis, les gallo-romains y exploitèrent les mines de plomb argentifère et d’antimoine qui resteront prospères jusqu’au XVIe siècle.
En 767, Pépin le Bref, roi des Francs, assiégea et pris le château de la cité où s’était réfugié le duc Waïfre d’Aquitaine. On trouve alors dans le domaine de l’Abbaye de Figeac, le château de Petrucia pour la défendre.
Dès lors, Peyrusse suit l’histoire du Comté de Toulouse : ses fastes, mais aussi la guerre dite « des Albigeois » et le rattachement à la Couronne de France.
Petrucia, devenue Peyrusse, Cité Royale et Consulaire, devient alors, au XIIIe siècle, le chef-lieu du plus grand bailliage du Rouergue qui étendait sa juridiction sur 107 paroisses.
Du XIIIe au XVIe siècle, la ville se développe et connaît un bel essor économique et démographique. Elle compte 700 feux, soit environ 3500 habitants. Elle devient une place de guerre très forte. Le Bailly (Juge Royal) et 4 Consuls élus l’administrent.
La guerre de Cent Ans, les guerres de religion, et le démantèlement de ses murailles affaiblissent la cité qui perd son titre de chef-lieu de bailliage en 1719.
Le site escarpé du Vieux Peyrusse est progressivement abandonné.
Dès lors, la vie se concentre autour de la Place des Treize Vents et de la nouvelle église aménagée dans les écuries du Château Royal.